Aherdin se réveilla en sursaut, une sueur épaisse et collante détrempait ses vêtements. Tout était calme dans l'auberge endormie... dans la cour, on pouvait entendre Nob couper du bois pour le grand âtre du Poney.
Avait-il rêvé? Le visage de Dumith, souriant et calme était encore vif devant ses yeux. Le bruit des vagues sur l'étrave du navire résonnait dans ses oreilles.
Namarie, maître Khazad. Je pars pour mon dernier voyage, mais quittez votre peine. C'est le coeur heureux que je m'en vais. Gardez vos forces pour combattre le Mal. Le jour viendra où le Monde sera en Paix, comme les Elfes le sont éternellement dans les jardins de Tol Eressëa. Avant cela, les armes parleront et le sang coulera, mais l'espoir perdure car les coeurs purs sont encore nombreux en ce monde. Namarie, frère d'arme.
Aherdin ne se rendormit pas... mais son coeur était plus léger.