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MessageSujet: Les évènement actuels   Les évènement actuels EmptyMer 14 Juin - 17:09

La déroute de l’armada castilliane

En 1658, les 3 royaumes d’Avalon – y compris Inismore et les marches des Highlands – s’unirent sous une seule et même couronne, celle de la reine Elaine. Afin d’obtenir le pouvoir dont elle rêvait pour son petit royaume, la Haute Reine d’Avalon n’avait pas hésité à employer tous les moyens, y compris la piraterie, la félonie et le meurtre. Elle avait pris son indépendance vis-à-vis de l’église du Vaticine et créé une nouvelle classe dans la pyramide sociale de l’Avalon : les marins. Tous ceux qui s’engageaient dans la marine avalonienne avaient le même rang dans la société que les chevaliers gentilshommes. Ces « marins gentilshommes » avaient pillé les galions castillians, les navires des princes-marchands de Vodacce et les vaisseaux de la Montaigne. Elaine condamna publiquement leurs actes mais ce n’était un secret pour personne que les coffres de l’Avalon débordaient des trésors amassés par ses « chiens de la mer ».

En 1659, le roi de Castille ordonna la construction d’une gigantesque flotte pour porter la guerre en Avalon. L’affaire ne fut q’une longue suite d’erreurs. Les espions de l’Avalon mirent le projet au jour et leurs hommes de main sabotèrent les chantiers dés le début des travaux. L’homme placé à la tête de l’armada, un général brillant sur un champ de bataille, n’avait aucune connaissance du combat naval. Lorsque l’armada prit finalement la mer, elle fut prise dans une tempête qui précipita par le fond un tiers des ses bâtiments. A l’approche des côtes de l’Avalon, les Castillians découvrirent que leurs bateaux étaient bien trop gros pour naviguer dans ses eaux peu profondes. Ce n’était pas le cas des petits navires de la flotte avalonienne, dont les canons coulèrent un autre tiers de la flotte d’invasion : ce qui restait de l’armada rebroussa chemin. La reine Elaine proclama aussitôt sa victoire sur la plus puissante et la plus imposante de toutes les flottes de Théah et ce succès hissa son petit royaume à la hauteur des puissances politiques qui comptent en ce bas monde.

Le retour de la peste blanche

Au cours du Moyen Âge ( 900 – 1300 AV ), Théah fut frappée par la peste blanche, une épidémie qui faucha un tiers de sa population. Il y a quelques années de cela, le visage immonde de la maladie apparut à nouveau dans certaines régions de Théah, notamment en Avalon, en Castille et dans quelques provinces de Montaigne.

La mort du Hiérophante

En 1666, le Hiérophante de l’église du Vaticine décéda dans des circonstances mystérieuses. Si les autorités ecclésiastiques n’ont retenu aucune charge contre d’éventuels suspects, sa mort jeta l’église dans le chaos.
Selon la tradition de l’église, un autre Hiérophante devait être élu à l’unanimité par le haut conseil des cardinaux. Deux années durant, le conseil se révéla incapable de dégager à l’unanimité requise sur un nom, et deux années durant, il n’y eut donc pas de Hiérophante à la tête de l’église.
Les fidèles furent terriblement affectés par la vacance de ce ministère ; plus important encore, cet état de fait laissa le champ libre à l’Inquisition. L’ordre ne répondait de ses actes que devant le Hiérophante et il n’y avait désormais plus personne pour le surveiller. Mais la conséquence la plus grave fut le brusque changement d(attitude de l’église vis-à-vis de ses clercs.
Tout commença lorsque l’un d’eux publia un pamphlet fustigeant l’alchimie ( moelle épinière de toute la théorie métaphysique de l’église depuis le Troisième Prophète ) et dénonçant les travaux des clercs de la Vieille République qui avaient assis sa légitimité. Il proposait pour sa part le recours à une méthode d’observation qu’il appelait « empirisme ». Le pamphlet de l’érudit provoqua une telle controverse parmi ses contemporains qu’il finit par attirer l’attention de l’Inquisition. Il fut reconnu coupable d’hérésie par une cour ecclésiastique et mis à mort. Depuis ce jour, les travaux menés par les clercs de l’église sont quasiment au point mort. Les érudits laïcs continuent quant à eux à étudier et, pour la première fois au cours de sa longue histoire, l’église du Vaticine n’est plus le fer de lance su savoir sur Théah.

La guerre du négoce entre Vendel et Vodacce

Plus que tout autre conflit à Théah, la guerre du négoce entre Vendel et Vodacce symbolise la lutte de la tradition contre le progrès. Pendant des siècles, les princes-marchands de Vodacce eurent la haute main sur le commerce et les affaires dans tout Théah. Mais la montée en puissance de la ligue de Vendel au cours du siècle dernier changea la donne. Les négociants de Vendel prirent le contrôle des échanges au nord de Théah ( Avalon, Montaigne et une partie de l’Eisen ), alors que la Vodacce maintenait son emprise sur les régions du sud ( Castille, Vodacce et les autres régions de l’Eisen ). La Vendel contrôle les marchands. La Vodacce contrôle le commerce. La situation ne pourra que dégénérer rapidement.

L’héroïque résistance de Montegue

En 1666, le cardinal de Montaigne envoya des troupes à l’assaut de la capitale du royaume. L’Inquisition exigeait du roi qu’il se rendît afin d’être jugé pour hérésie. Le roi avait refusé et envoyé ses maigres bataillons affronter les forces de l’église. L’armée de Montaigne fut décimée, ne laissant au roi qu’un poignée de soldats et sa garde personnelle pour faire face à la toute-puissance de l’église.
L’officier le plus gradé de l’armée royale était alors un caporal répondant au nom de Montegue. Alors que l’armée de l’église faisait mouvement vers la capitale, le jeune officier compta ses hommes et ordonna la retraite. Il cantonna ses soldats et ses mousquetaires à l’abri des murs du palais, puis leur ordonna de se positionner en ligne devant la grande porte. Ensuite, il commanda à ses deux meilleurs fusils de prendre position sur les flancs et d’abattre tous les officiers qui passeraient dans leur ligne de mire. A l’approche de l’armée ennemie, Montegue fit tirer sa première ligne qui, aussitôt la salve partie, s’empressa de reculer pour recharger les fusils et céder la place à la deuxième ligne.
Dans le même temps, les tireurs d’élite faisaient feu sur tous les officiers qu’ils voyaient. La chaîne de commandement fut rompue et le feu roulant des implacables mousquetaires de Montegue prit totalement au dépourvu l’armée de l’église – composée de paysans armés mais mal entraînés. Ils battirent en retraite ; Montegue engagea la poursuite et ne laissa aucun homme s’échapper vivant.
Au soir de ce jour, Montegue fut promu au rang de Haut Général de l’armée de Montaigne et le roi le fit « Empereur de l’Ouest ». Actuellement, les armées du Haut Général ont pris leur quartier en Castille afin d’y préserver les intérêts de l’Empereur, d’étendre ses frontières et de délivrer le peuple du joug vaticin.

Le temps en est marche, le temps n’est pas figé sur Théah. Bien que nous soyons en 1668, cela changera dans un futur très proche…
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